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Chapelle Saint Joseph I Ville Rose

Chapelle Saint-Joseph, dôme de la Grave, quartier Saint-Cyprien.

Lieu secret, un chuchotement dans le dédale de l’ancien hôpital de la Grave. 

Comme une perle posée sur le désordre abandonné du chantier, elle couronne l’espace. 

L’ordre dans le désordre. 

Les ors de la chapelle Saint-Joseph n’existent pas. Ils n’ont jamais existé car tels n’étaient pas leurs fonctions. 

Garants de l’ordre moral et de la piété. A l’ancien temps.

Aujourd’hui, la chapelle est parfaitement contemporaine à notre époque. Sculpturale, luxueusement dépouillée. 

De l’Architecture pour de l’Architecture, du volume pour du volume. 

Les lumières sont pures, les lignes sont visuelles. 

C’est beau et efficacement exacte.

Pourtant, elle a quelque chose de clair, quelque chose de timidement vibrant dans son dépouillement classique. 

Un budget restreint, l’économie d’une autre époque, la mission morale, … ont inspiré, jusqu’au lanternon du dôme, un élan puriste – dans les trompes-l’oeil en marbre occitan et dans le dépouillement des voutes en berceau.

De l’éthique, de la rigueur, celle qui inspire l’esthète, celui qui sait, celui qui voit. 

Le recueillement face à la beauté classique. 

On pourrait presque se demander si la chapelle et son dôme ont été vraiment construits pour le Divin, tellement le lieu semble hellénistiquement philosophique. 

Ordonnée, telle était sa fonction hier et telle est celle d’aujourd’hui. 

Le petit + du lieu : L’exposition PORTRAITS se tient dans les murs de la chapelle. Une exposition qui retrace les portraits d’hommes et de femmes qui ont façonné l’esprit toulousain, et plus généralement la culture occitane.

Des philosophes d’un autre temps, pas si loin, les couleurs noires et rouges hissées bien haut, en résistance.

Chapelle Saint-Joseph, dôme de La Grave, rue du Pont Saint-Pierre, 31000 Toulouse I https://www.toulouse-tourisme.com/

Chapelle Saint Joseph dôme de la Grave, MULOT Bijoux copy.

Chapelle Saint Joseph dôme de la Grave, MULOT Bijoux copy.

Musée Saint Raymond I Ville Rose

Qui aurait pu croire que la statuaire greco-romaine, les arts subtils de la mosaïque romaine ou l’étude des rites funéraires pourraient autant intéresser un enfant ?

Je dois avouer que le musée Saint Raymond de Toulouse n’était pas ma première idée de balade. Tout particulièrement, d’une balade avec une petite fille de 4 ans, à peine.

En toute franchise, j’étais partie pour aller voir les nanas de Catherine de Saint Phalle alias Niki de Saint-Phalle. Une très belle exposition est en cours au musée des Abattoirs.

Accessibles, colorées, dansantes et virevoltantes, ces jolies silhouettes parlent d’elles-même à nos petites têtes blondes.

Mais le hasard en a décidé autrement.

Je me suis retrouvée, au terme de mes pérégrinations parentales, au musée Saint Raymond. Un haut lieu du passé antique de l’Occitanie et gardien de l’Histoire gallo-romaine de la ville rose.

Janvier est le mois du dieu Janus et celui-ci nous aura finalement donc bien inspiré.

Le musée est un très bel espace de découverte, agréable et l’histoire, et l’Histoire, nous aura donné raison puisque le musée est pensé avec les enfants.

A chaque étage – 2 niveaux et un sous-sol – une mallette de jeux comprenant une quête à suivre à la lettre ou à adapter selon l’âge et l’attention de votre enfant.

Des clefs qui vous permettront d’évoluer au travers des vestiges passés d’une Toulouse gallo-romaine.

Accompagné de votre petit tabouret mis à disposition pour le jeune public – les vitrines sont à leur niveau et cela joue beaucoup sur leur degré d’attention.

Vous apprendrez à reconnaitre à quelle mode capillaire Septime Sévère aimait se coiffer ? Ou encore de quel type de sarcophage, vous avez besoin, pour réussir votre cérémonie funéraire.

Les vitrines comprennent presque toutes des tiroirs où vous pourrez trouver des plaquettes explicatives, des échantillons.

Les jeux des lumières, dans la salle funéraire du sous-sol, participent grandement à susciter l’intérêt ou en tout cas, à créer forte impression.

Un musée que l’on aurait pu croire réservé aux néophytes de plus de 60 ans et qui contre tout attente, rencontre son public dès 3 ans et demi.

Musée Saint-Raymond, 1 ter place Sain-Sernin, 31000 Toulouse | https://saintraymond.toulouse.fr

Verres funéraires antiques.
Musée Saint Raymond Toulouse
Copyright MULOT Bijoux

Petit public.
Musée Saint Raymond
Copyright MULOT Bijoux
Mini fenêtre sur cour.
Musée Saint Raymond
Copyright MULOT Bijoux

Portraits d’intérieurs / Mulot B. speak !

Il y a eu une invitation au travers d’une image, d’un compte et d’une ambiance.

Il y a aussi ce nom – Studio Aime – et une liste des envies qui m’a plu, puis une seconde… et aussi un appartement que l’on photographie, une interview, et ce message qui recherchait d’autres intérieurs à montrer, d’autre personne à ‘ raconter ‘.

Et puis, le déclic et l’envie à mon tour, de partager, mon autre côté du miroir.
Répondre à cette invitation et se rencontrer différemment.

Amélie est arrivée en début d’après-midi, discrète et paisible.

Le portrait s’est dessiné au fur et à mesure – d’abord les images à faire, le lien pour faire connaissance, et ensuite, les espaces clairs et le vide de bien des choses, la touche végétale, mon rapport à l’objet et ma pièce préférée que je partage avec mon amoureux.

Et puis, le bouquet d’Alice Jungle Utopia qui trônait sauvage et exubérant, sur la table du salon, le nuage surpiqué de Masami Cocon dans la chambre de Mina, la porcelaine quotidienne de Fanny Atelier Halo, les objets glanés, les cassés-réparés…

Je me suis racontée dans mes livres, dans le livre-objet favori ‘ Botanicum ‘ de Kathy J. Willis et Katie Scott, dans nos étagères de bricolage montées de toutes pièces, dans notre table moitié-vintage moitié-chantier, dans le goût de l’objet, dans la notion d’esthétisme, dans ce bel adage qui me suit depuis bien des années ‘ Less is more ‘…

À l’écoute et attentive, Amélie a recueilli chaque mot et paroles racontées. Les impressions communes et les grandes lignes de nos histoires se sont dessinées.

Les dernières touches du portrait.

Une très belle expérience, authentique et enrichissante, que j’ai eu vraiment plaisir à partager – moi qui pourtant réserve jalousement tout ce qui touche ma vie personnelle.

Merci Amelie de m’avoir permis de partager ce joli moment avec toi, tu as été et tu es l’interlocutrice parfaite pour ces portraits d’intérieurs.

Portraits_d_interieurs_MulotB.Portraits_d_interieurs_MulotB.Portraits_d_interieurs_MulotB.‘ Portraits d’intérieurs ‘ #3 Mulot B. | Images Studio_Aime

Petites feuilles / La ville Rose

Il est des jolies histoires gravées dans les sillons de la terre, en plein dans les Hautes-Corbières.

Une histoire qui porte le nom de ‘Petites feuilles’.

Elle est née de deux cœurs battants, celui de William et celui de Claire.

Inscrite dans notre histoire millénaire, dans la tradition des cueilleurs, ce joli projet a pour but d’apprivoiser la terre en respectant son usage.

Un projet de culture, mais pas n’importe laquelle et pas de n’importe quelle manière.

Cultiver raisonnablement les différentes richesses que nous offre la flore – une palette d’une cinquantaine de plantes à usages thérapeutiques et aromatiques, dans le respect d’une tradition paysanne, respectueuse de l’environnement et selon les principes biologiques.

Glaner des espèces sauvages et endémiques aux Corbières, à la main et à la serpette, et leurs préparations – séchage et stockage dans des claies traditionnels – afin de préserver les qualités de chaque collecte et leurs bienfaits.

Ces récoltes cultivées et sauvages produiront tisanes et plantes aromatiques, en vente pour un usage quotidien et bienveillant.

Cette graine, ce projet, cultivé par deux esprits fertiles, ne manque ni d’amour ni de passion pour s’épanouir mais juste d’un peu d’eau.

De l’eau, située le long des parcelles cultivables et qui ne demande qu’à les arroser.

Et pour se faire, il leur faut une pompe solaire – non polluante et respectueuse des environnements – cet outil indispensable est la dernière pièce manquante à la réussite de leur projet.

Un manque que l’on peut palier tous ensemble, grâce au crowfounding mis en place par ces deux passionnés – https://bluebees.fr/fr/project/534

Qu’importe la somme, tout geste généreux vient du cœur, et du cœur, William et Claire n’en manquent pas.

Petites_feuillesPetites_FeuillesPetites_FeuillesPetties_FeuillesPetites Feuilles, coquelicot, ortie sauge et souci  |  Facebook ‘Les petites feuilles‘ . Instagram william.anstett . Site de vente en ligne ‘Petites Feuilles

Le sens des choses / Mulot B. speak !

Il y a les jolies images ( merci Marie ) et les endroits que l’on aime. Et le plaisir de les partager avec vous, surtout.

Il y a des endroits chéris que l’on ne se lasse pas d’aller visiter, des adresses secrètes où l’on aime se donner rendez-vous avec de jolies choses.

‘La manufacture du Beau&de l’Utile’ est une adresse que j’aime tout particulièrement car elle ne ressemble à aucune autre à Toulouse, ni même ailleurs, je crois.

Elle est le reflet exact des goûts et de la personnalité d’Hélène – un sorte de carnet de ce qu’elle aime et de ce qui l’inspire, matérialisé dans une sélection qu’elle nous offre dans sa boutique.

Y exposer est toujours un beau projet pour moi – un projet qui me touche particulièrement car trouver une place parmi la collection si bien pensée d’Hélène, c’est comme me dire que mes bijoux sont davantage que ce qu’ils sont.

De jolis objets, certes.

Mais aussi de la réflexion, de la cohérence sur le fond comme sur la forme, des inspirations et des interprétations, de la recherche et surtout du sens. Car ce sens, c’est avant tout ce qui nous fait ‘marcher’, artisans et créateurs. C’est ce qui nous fait chercher et rechercher encore, ce qui motive notre travail et rythme notre quotidien.

C’est aussi ce que l’on partage avec vous, une histoire au travers d’un objet et son sens, et surtout l’écho que cela fait résonner en vous.

Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB.Expo_Antioche_MulotB. Exposition ‘Antioche’ à La manufacture du Beau&de l’Utile, du 7 au 31 mars 2018 | Images de Marie Marchandise du blog Chez vous chez moi

Troc Boutures III / La Ville Rose

L’Atelier x Troc Boutures #3.

Samedi, une journée radieuse, cinq filles, des cookies, une centaine de boutures … et surtout, des belles énergies venues partager, troquer, poser des questions  autour d’une multitude de variétés et de belles plantes.

Cette troisième édition a évidemment tenu ses promesses, avec toujours et encore, en filigrane, créer du lien.

Internet rassemble virtuellement.

Oui, il diffuse. Oui, il prolonge l’idée. Oui, il organise en créant un intérêt commun.

Mais sans volonté humaine, ce formidable lien n’existe pas. Et pourtant, c’est parfois dans de simples petites boutures – ou un vélo, une exposition, une performance, la moustache, le swing ou encore Jean Rochefort – que se créent cette affinité qui nous permet de passer de ce que nous allons faire, à ce que nous avons fait.

Ce fut un joli moment, il y avait les timides, les premières fois, les téméraires, les habitués, les fans de Bernard Pivot, les passionnées et les passionnés, les connaisseurs, ceux qui ne restent que quelques minutes, et ceux qui ne restent que quelques minutes et peut être même une petit heure finalement … Un très bon moment de partage et d’optimisme.

Un merci spécial à nos contributeurs et dealeuses de boutures : Julie du blog My First Box,  Estelle du compte instagram Find & Cherish, Marie du blog Chez vous chez moi et Virginie, créatrice de la marque Mi Avril et surtout acolyte de grignotage en tout genre. L'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL’Atelier x Troc Boutures #3, Marie du blog Chez vous chez moi, octobre 2017 |  L’Atelier 

Le regard des autres / Diary

Le regard des autres.

Il y a peu, je partageais avec vous des images de la campagne réalisée par Julie Tellier pour la collection de bijoux Halo, chez mon amie Julie Guittard, fleuriste aux doigts brillants et aux belles envolées florales.

Une campagne dont la spontanéité a donné une couleur particulière aux images.

Leur saveur réside, en grande partie, dans le naturel de Julie à conduire la séance, et plus que tout dans le caractère improvisé de celle-ci.

L’improvisation – au sens noble du terme – permet de créer une fraîcheur et un regain, dans le moment photographié, d’une incroyable intensité de vie. Elle agit tel un filtre et gomme les imperfections d’un cadrage ou d’un geste, et crée cet incroyable style qu’il est impossible de scénariser ou même de reproduire.

L’improvisation permet aussi d’amener les gens à se découvrir et permet de capter cet élan rare d’une réponse ou d’une attitude spontanée. Une réponse au-delà de notre éducation, de nos peurs et de notre jugement sur nous-mêmes.

Un jugement souvent dur, parfois aux antipodes de l’image que les autres perçoivent de nous ou de l’image que les autres se font de nous. Nous sommes les premiers à nous corseter dans une vision contraignante de nous-mêmes.

Lorsque je regarde les photos de cette campagne,  je les trouve très belles  … même lorsque je regarde celles où j’ai posé.

Je les trouve belles car je ne ne me reconnais pas. Je suis conditionnée depuis toujours à me voir comme une fille plutôt qu’une femme. Mon air juvénile m’a toujours cantonné au créneau de jeune fille, et la vision que j’ai de moi-même est donc arrêtée à un jeunisme qui m’a longtemps complexé plus jeune et qui, aujourd’hui, me surprend encore.

Lorsque je nous écoute parler de nous, je constate que nous sommes souvent nos plus cruels détracteurs. Ce que l’on regarde avec indulgence chez les autres ou que l’on qualifie de beauté pour certains, est souvent quasi irrecevable pour nous.

Et je ne fais pas exception à la règle.

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Collection Halo Printemps- Eté 2017, MULOT Bijoux |  Images Julie Tellier

Ensemble / Diary

Samedi était une belle journée. Nous avions organisé à l’Atelier, un troc-bouture dont le principe était de troquer ou de vendre à un prix très symbolique, afin de rester dans un esprit d’échanges, de jolies plantes en devenir.

Il y avait des passionné(e), des connaisseurs, des néophytes, des amoureux, des dames, des messieurs, des enfants.

Il y avait beaucoup de sourires et beaucoup de rires, quelques bêtises, beaucoup de terre, une vingtaine de variétés de succulentes, de jolis pilea peperomioïdes, un pied de bourrache, deux iris violets, de la menthe odorante, des pothos, des kalanchoës et quelques inconnues .

Il y avait surtout un moment incroyable où le plaisir d’être ensemble avait supplanté la raison de ce rendez-vous.

L ‘excuse d’être ensemble. Tous ensemble.

Je crois profondément que cet individualisme qui nous caractérise tant  au yeux du monde et qui définit la culture française s’essouffle enfin. Être fort et frondeur ne suffit pas lorsque l’on est seul. Se tourner vers l’autre, échanger, partager sans attente, simplement, et libre de toutes arrières pensées est aujourd’hui plus que essentiel.

Vivre les uns à côté des autres, sans se mêler, sans poser de questions, en regardant droit devant soi est une exception française qui ne peut plus exister. Partager, co-habiter et se tendre la main sont des choses fondamentales dont nous avons tous besoin.

Hier était une belle journée de partage.

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Eponyme / La Ville Rose

Dimanche rose dans la ville éponyme. Les toits jaillissent et brillent sous les pluies du printemps. Et sèchent, à peine le soleil apparu.

La palette n’en finit plus de s’étendre. Le chair côtoie le gris, le rose pâle somnole au près du violine qui s’assombrit quand le ciel se couvre.

Et sous ce ciel blanc d’avril, les tuiles des toits de la ville s’écaillent dans la lumière tombante des jours qui s’allongent.

C’est le printemps sur la ville rose.

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Les petites choses / Diary

Pour conjurer le sort. Pour accompagner la vie. Les petites choses que l’on se récite gentiment pour se rappeler la vie sous une autre lumière. Et le sourire aux lèvres.

Pour moi, ça commence par des grains de poussière qui jouent le matin, dans la lumière.

Les petits pas dansants du chat qui attend qu’une main le caresse.

Le corps fatigué que l’on glisse dans les draps propres du lit tout juste fait. Le froid qui pique sur les joues, en hiver.

Les petits ronds de lumière sur le mur. Le regard clair des jours de soleil. Le sac qui se balance, aux bouts des doigts, et qui contient ce petit pull si moelleux.

Le t-shirt, à l’envers, du matin.

Les bisous d’une moustache qui pique.

Le crouton de la baguette que l’on croque sur le chemin du retour.

Les yeux rouges après un film si beau.

Les tartines de pain frais et le beurre qui n’en finit pas de fondre.

La première cuillère de la première soupe de légumes de l’hiver.

L’excitation et la porte que l’on ferme, sur le départ d’un beau voyage.

Le frais du matin de la chambre que l’on aère.

La chaleur du lit et le poids de la couette.

Le souvenir oublié qui nous revient, là, maintenant d’un coup, sans raison.

Les éclats de rire qui n’en finissent pas et le souffle qui nous manque …

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