Archives par mot-clé : chronique d’un auto-entrepreneur

Faire et défaire / Mulot B. speak !

De l’importance de savoir s’organiser – tout en douceur.

Savoir faire, sans défaire.

Car il bien difficile parfois de ne pas s’emmêler les pinceaux pour celui qui souhaite optimiser son emploi du temps.

Sachez que pour bien organiser son travail, il faut avoir déjà rangé un peu et fait du tri, dans sa tête.  Il n’y a pas de secret pour être organiser. Tout commence par le tri de ses idées, de ses envies et de ses objectifs.

De l’équilibre. Cet équilibre périlleux et qui parfois nous échappe. L’équilibre des forces et des priorités. Une sorte de mécanisme de la vie, où chaque petit geste prend son rôle très à coeur. Pour 2017, j’ai revu mes priorités, changer mes objectifs. J’ai laissé tomber tous ces gros mots et ces grandes phrases, et je me suis demandée quels étaient plutôt mes essentiels.

Dans quelle direction, je souhaite porter mon regard, et surtout qui et quoi regarder ? J’ai rangé mon calendrier – celui qui planifiait les 12 prochains mois de ma vie, aux millimètres près. J’ai sorti mon carnet à griffonner ainsi que mes jolies notes volantes, celles qui me permettent d’attraper les idées en vol lorsque celles – ci s’éparpillent en nuée confuse et évaporée.

J’ai réfléchi à la manière d’aborder les choses, peut-être se laisser porter davantage par les projets, les gens et les idées. Laisser aussi les occasions se présenter, plutôt que de forcer l’étincelle. Ecouter davantage ce que me murmure mon coeur & mes préférences, ce que j’aime et ce qui me plaît. Il est toujours plus plaisant de faire grandir un projet lorsque le sujet de celui -ci résonne en vous très fort.

Peut-être devrais-je cesser d’utiliser le mot  » devoir  » à tout bout de champ et le remplacer le plus souvent par  » aimer « .

Chaque chose a une place, il est vrai. Reste à savoir quel est l’importance que l’on accorde à tout ce qui remplit notre vie. Savoir faire et se défaire.

Ma petite May du chouette blog Vie de Miettes et mes deux acolytes de toujours – Moustache & Roquefort – vous ont concocté un petit semainier à télécharger. Histoire de s’aider à y voir plus clair et à démêler toutes ces idées échevelées.

À imprimer sans modération.

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Les Serres / La ville Rose

Le week-end, je flâne donc. Direction les serres municipales de Toulouse, rendez-vous annuel à ne pas manquer.

C’est à mon amie Morgane que je dois l’idée de cette excursion. Excursion qui se mérite puisque cet écrin végétal n’ouvre ces portes pour montrer ces trésors qu’une fois par an uniquement.

Un lieu superbe divisait deux parties : les serres modernes et les serres anciennes – où les amoureux de la violette, en autre chose, pourront visiter son conservatoire.

À l’abri des verrières opaques au blanc d’Espagne,  dans les serres anciennes, on respire l’air humide de ces huis-clos végétaux. Un dédale de verres et d’acier, à l’air fragile et aux couloirs étroits et tellement lumineux. On se croirait sous la surface de l’eau, tout ce gris lavé et les ondes de la lumière filtrée par l’opaque de la verrière.

Et puis, ces passionnés qui amoureusement classent boutures, plants, bulbes et plantes – mères. Toutes ces longues palmes, ces folioles multiples, beaucoup d’espèces se côtoient sous ce ciel feutré.

Ma préférence s’est jouée, évidemment, dans les allées désuètes, et plus discrètes, des serres historiques.

Il y avait quelque chose d’angoissant dans la perfection de ces rangées si bien ordonnées, qu’offrent les grandes serres modernes. L’esprit a du mal à se perdre et à vagabonder dans ces boulevards de parterres fleuris.  J’y ai moins rêvé malgré la serre – exceptionnelle – des ficus où l’on ne pouvait rêver meilleur décor de film, tellement cette  » forêt  » était dense.

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Photo Project #8

Livre. Dévider les histoires comme les écheveaux de fils. Du bout des doigts, suivre les cours de mots et chevaucher les récits multiples de vies écrites.

Voyager de fond en comble et vivre des existences aux couleurs incroyables, parcourir les sens du bout des mots entre les phrases qui se mêlent aux odeurs. Respirer le gout du ciel dans la cour d’un aveu soufflé au creux du lit, pourfendre la peine dans la disparition d’un navire échoué sur le dos d’une baleine ou goûter du bout des lèvres les parfums de lieux secrets où s’échangent objets, rumeurs et libres – courts.

Il est si bon de trouver refuge dans un livre, lorsque nos existences vacillent et que le sens s’effile ou s’étiole le long des inquiétudes et des questionnements. Ils sont toujours de bons conseils et permettent cette respiration qui manque parfois aux décisions de la vie.

Bon dimanche à vous. Évadez – vous.

photo_project_8 photo_project_8(bis)Pour voyager aux creux des mots, au – delà des couvertures » Photo Project « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez livres | Livres . PP#8 © Mulot B.

BD & pirates en folie / Marque Me

Il existe une myriade de jolies professions. De celles qui racontent de jolies histoires, entre deux océans, des aventures de croque-mitaines, de chevaliers intrépides et de pirates en goguette. Silencieux et discrets sont ceux qui pratiquent ces métiers où l’imagination et la richesse intérieure sont deux qualités essentielles pour créer la magie d’un album ou d’une BD.

Tant de magie prête à sourire, et pourtant les auteurs et les dessinateurs ne l’ont plus forcement à la bouche – cf. Telerama de décembre 2014.  L’offre sature le marché des publications BD, et beaucoup peinent à suivre le rythme tout azimut de ces grandes maisons d’édition, qui inondent les librairies et davantage encore les grandes chaines, de parutions pas toujours très accrocheuses, parfois même un peu médiocres. Le temps des collections et séries à rallonge peinent à maintenir leur existence, et déjà apparaissent les mangas, parutions et autres BD jetables , trop vite consommées.

De cette uniformisation, nous ne retiendront que l’émergence de petites boites d’édition où chaque bande dessinée – redonnons lui toutes ces lettres de noblesse – est pensée et réfléchie, une histoire bien ficelée & un joli graphisme. Et souvent mis en avant par nos petites librairies qui aiment choyer leurs auteurs et défendre leurs coups de cœurs. Une échelle, certes plus modeste, mais une qualité incontestée dans les tirages, les histoires et les auteurs défendus de ces pépinières à talents.

C’est le cas, par exemple de la maison d’édition Makaka 2.0 qui représente une chouette écurie d’auteurs et de dessinateurs qui montent, qui montent ! De l’aventure au programme, cette maison d’édition tournée vers le jeunesse, mais pas que, se targue d’avoir remis au goût du jour les livres / BD dont vous êtes le héros ! Heureuse découverte, pédagogique et pleine de bon sens, le partage d’un album entre génération nous rappelle combien il était sympathique de découvrir le fil d’une histoire, sur les genoux de son papa,  ou de se caler dans son petit lit, pour bondir d’images en images, tout en apprenant à déchiffrer laborieusement de nouveaux mots.

Une BD à suivre, Pirates du dessinateur Gorobeï  & scénariste Shuky – un univers entre mers & terres, aventuriers courageux et entourloupes de flibustiers. Un graphisme drôle et coloré, plein de jolies images et de personnages attachants. A recommander, en cette période de cadeaux et autres petites attentions sympathiques !

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Et comme les éditions Makaka sont sympas, j’ai le plaisir de vous faire gagner un exemplaire de la BD Pirates Tome 3, dédicacée par Gorobei ( qu’on aime particulièrement ici ) et 3 jolis posters de la série. A vous de jouer, en laissant un petit commentaire sous ce post et en likant les pages de Makaka Editions et Mulot B.

Arnaques à l’entreprise / Mulot b. speak !

Allez hop ! Vous avez sauté le pas et vous avez décidé de vous créer en entreprise individuelle, au régime micro-entreprise, en auto-entrepreneur. Vous voila, dans les starting-block, devant votre ordinateur, prêt à donner une réalité à votre projet !

Première chose à savoir, votre inscription, la création de votre activité, en auto-entrepreneur est avant toute chose gratuite ! Il y a peu, et suite à de nombreuses plaintes, lorsque que vous souhaitiez vous rendre sur le site officiel des auto-entrepreneurs, celui était supplanté dans les recherches internet par 4 pseudo structures d’accompagnements pour la création de votre entreprise – structures qui facturaient à titre de conseils,  50 à 60 euros la création de votre entreprise.

La nouvelle de la création de votre entreprise est transmise au répertoire SIRENE/INSSE, ainsi qu’aux impôts, au CFE et tout un tas d’organismes officiels. Et c’est là, que vous allez commencer à être démarchés par des entreprises légales et illégales, vous proposant des services prétendument obligatoires.

Et notamment toutes ces entreprises qui vous invitent à régler votre inscription à des registres comme par exemple, le Registre Européen des Sociétés. Leur démarchage est assez agressif voir même vindicatif. Ces inscriptions ne sont pas obligatoires et surtout inutiles. Vous recevrez aussi des demandes d’inscriptions aux pseudo-registres K-BIS, Infos SIRET … se présentant sous une facture à payer /  une relance. Là encore, une démarche complétement inutile et non obligatoire.

Vous rencontrerez, à peu de choses prêts, les même relances et tentatives, lors de la création et l’inscription de votre marque à l’INPI. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, je vous invite à faire les démarches avec un conseiller, sur place, du dépôt de votre marque. Ce service est gratuit et vous repartez avec l’ensemble du dossier d’antériorité de recherches de celle-ci. Et surtout, vous avez un contact direct avec un conseiller, ce qui est très pratique en cas de pépin – en matière de copie, croyez-moi, par exemple. Et même si de déposer sa marque sur internet est rapide et amène un gain de temps, il y a toute de même pas mal de subtilités sur les domaines de dépôt que seule une personne, en vraie, pourra vous transmettre. Idem pour les arnaques qui découlent de votre inscription gratuite au registre des marques.

Il y a aussi les demandes d’affiliations à des caisses de retraite ou mutuelles professionnels. Les courriers sont tournés de telle manière que l’on suppose que la souscription est obligatoire. Ce n’est pas la cas, elle est facultative et non obligatoire si vous n’avez pas/ vous n’êtes pas salarié. De mémoire, ce sont les courriers qui m’ont posé le plus de problème. Le ton est tellement péremptoire et agressif qu’on a l’impression d’être une personne irresponsable et dans illégalité la plus complète. Vous allez recevoir une première salve de courriers & de formulaires d’adhésions , auxquels vous ne donnerez pas suite. Et 3 mois après, vous en recevrez une seconde tournée, beaucoup plus péremptoire vous intimant de mettre à jour votre situation … Idem, ne donnez pas suite si vous n’avez pas de salariés et que vous ne souhaitez pas souscrire à une assurance vie ou encore une assurance-retraire.

Et puis, pour terminer, il y a aussi une demande d’inscription payante au RSI – une fausse entreprise qui usurpe la dénomination du vrai RSI –  domiciliée en région PACA ou à Chypre ( il y en a deux ) et tous ces faux appels à contributions fantaisistes usurpant le papier à en-tête de l’URSSAF, de la maison des artistes ou encore des AGESSA – organismes auxquels vous n’êtes pas soumis en tant qu’auto-entrepreneur.

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APCE / Mulot b. speak !

Une fois votre entreprise établie, les bases posées et l’activité intense, il n’est pas rare de passer à côté de certaines mises à jours sur votre statut ou régime, ou encore l’évolution de règles administratives inhérentes aux droits imposés par la loi française, en matière d’activité professionnelle.

Parfois, les modèles changent, les régimes évoluent, certains seuils sont abaissés, d’autres augmentés, on vous parle de nouvelles taxes sur internet, et puis sur Facebook vous lisait que, et puis votre papi vous appelle pour vous dire qu’il a vu au journal de 13h … Bref ! Beaucoup d’informations circulent incomplètes, non vérifiées ou mal interprétées. Plutôt que de chercher à droite et à gauche des infos parfois difficiles à recouper ou dont vous ne possédez pas toutes les subtilités, je vous invite à vous rendre sur le site de l’APCE.

L’APCE – l’agence pour la création d’entreprise – anime un site qui regroupe toutes les mesures, changements ou encore évolutions vérifiées – économique, juridique, de société – liés à la création d’une entreprise, quelque soit sa forme juridique. L’agence a un rôle de conseil, au travers d’études et fiches pratiques impliquant tous les secteurs possibles dans la création d’entreprises. Elle est aussi là pour relayer les changements de lois ou de régimes par secteur d’activité et bassin d’emplois.

Si dans un premier temps, la navigation est un peu difficile, faute de bien maitriser le langage propre à la création d’une entreprise, néanmoins on trouve énormément d’informations pratiques et surtout de contacts directs. Plus vous prenez le temps de vous y plonger, plus vous trouvez rapidement et facilement les réponses à vos questions pratiques.

Autre astuce ! Au moment de l’enregistrement et la création administrative de votre entreprise, la nouvelle de sa création est directement transmise aux différents interlocuteurs administratifs officiels ( RSI, INSEE, URSSAF …  ) que vous rencontrerez au fil de votre activité. Ils vous font parvenir plusieurs courriers de  » bienvenu  » vous encourageant à prendre contact avec eux, au moyen d’un numèro direct. N’hésitez pas à les appeler, chacun d’entre eux quand cela est possible. Vous pourriez être agréablement surpris et cela pourrait vous apporter une grande aide par la suite.

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