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Baiona / Ca bouge !

Et à l’ouest, au bout, il y a l’océan.

Faire une pause pour respirer, faire circuler l’air dans ses poumons pour mieux aérer sa matière grise.

J’ai pris quelques jours, sur un coup de tête – sur un coup de cerveau, pour être juste – et je suis allée voir l’océan, là-bas.

J’ai posé mes valises à Bayonne, pour essayer de désembrouiller tout ça, en balayant d’un grand coup de vent et d’un grand bol d’air, les fils emmêlés de mes pensées.

Notre cerveau ne représente que seulement 2% de notre volume, mais il consomme à lui tout seul 20% de l’oxygène respiré. En anglais, n’utilise t-on pas le mot ‘brainstorming’ … cela veut tout dire. Respirer pour mieux penser.

Je me suis mise au vert, littéralement, en parcourant les allées du jardin botanique de Bayonne ou Baiona comme disent les basques.

Un jardin serti par les remparts, à l’abri des vents.

Il m’a fait pensé à ma tête ; un espace rempli de belles choses luxuriantes, d’encours en cours, d’images grisées et de couplets entêtants. Certains en attente d’être réparés, d’autres en attente d’une conclusion. Et autour ce rempart qui protège certes, mais qui empêche aussi d’étendre les projets, d’ouvrir de nouveaux espaces et d’horizons.

J’ai donc traversé la Nive et je suis arrivée sur la plaine d’Ansot. J’ai marché dans ses bois et ses champs, regardé les oiseaux et respiré à plein poumons pour mieux réfléchir.

C’est une étendue sans limite, parcouru de sentiers et d’idées qui cheminent, et de grands vents qui rougissent les joues et font briller les yeux.

C’est ainsi que j’aimerais pouvoir penser, sans limite et sans contrainte. C’est ainsi que je souhaiterais me sentir.

Inspirée et plus libre.

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Troc Boutures IV / La Ville Rose

Nouveau rendez-vous pour les amoureux de la chlorophylle, les collectionneurs de jolis végétaux et les chasseurs de boutures improbables.

Je vous donne rendez-vous le samedi 21 avril pour ‘L’Atelier x Troc Boutures #4’, en compagnie de la même équipe que les éditions précédentes ( Virginie, Fanny, Morgane, Julie, Estelle et moi … ) + 1.

Marie de Chez vous chez moi, rejoint cette nouvelle édition, avec de jolies propositions : paillage végétal, pots en terre cuite et plaques à semis à des prix tout doux, esprit recyclage et démarche éco-responsable obligent.

Les conditions pour participer restent les mêmes que pour nos précédents rendez-vous, les boutures échangées doivent être ‘racinées’ ou sur le point d’être ‘rempotables’ afin de maximiser nos chances de succès.

Pas de panique, pour celles et ceux qui n’ont pas la main verte, qui hésitent à se lancer ou qui débutent, des boutures et petits plants seront mis en vente à un prix symbolique.

Dernière petite chose, afin de rester dans un élan éco-responsable, pensez à prendre un contenant ( boite, sac en papier, … ) vous permettant d’emporter vos jolies boutures en toute sécurité, tout en préservant la planète.

Rendez-vous le samedi 21 avril, de 11h à 16h, à l’Atelier 120 rue Achille Viadieux, 31400 Toulouse (Métro Palais de Justice ou Saint Michel-Marcel Langer) + d’infos …Troc_bouture4_3Troc_bouture4_2Troc_bouture4_1Troc_bouture4_4Troc_bouture4affiche_atelier_18_xs

Le sens des choses / Mulot B. speak !

Il y a les jolies images ( merci Marie ) et les endroits que l’on aime. Et le plaisir de les partager avec vous, surtout.

Il y a des endroits chéris que l’on ne se lasse pas d’aller visiter, des adresses secrètes où l’on aime se donner rendez-vous avec de jolies choses.

‘La manufacture du Beau&de l’Utile’ est une adresse que j’aime tout particulièrement car elle ne ressemble à aucune autre à Toulouse, ni même ailleurs, je crois.

Elle est le reflet exact des goûts et de la personnalité d’Hélène – un sorte de carnet de ce qu’elle aime et de ce qui l’inspire, matérialisé dans une sélection qu’elle nous offre dans sa boutique.

Y exposer est toujours un beau projet pour moi – un projet qui me touche particulièrement car trouver une place parmi la collection si bien pensée d’Hélène, c’est comme me dire que mes bijoux sont davantage que ce qu’ils sont.

De jolis objets, certes.

Mais aussi de la réflexion, de la cohérence sur le fond comme sur la forme, des inspirations et des interprétations, de la recherche et surtout du sens. Car ce sens, c’est avant tout ce qui nous fait ‘marcher’, artisans et créateurs. C’est ce qui nous fait chercher et rechercher encore, ce qui motive notre travail et rythme notre quotidien.

C’est aussi ce que l’on partage avec vous, une histoire au travers d’un objet et son sens, et surtout l’écho que cela fait résonner en vous.

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Troc Boutures III / La Ville Rose

L’Atelier x Troc Boutures #3.

Samedi, une journée radieuse, cinq filles, des cookies, une centaine de boutures … et surtout, des belles énergies venues partager, troquer, poser des questions  autour d’une multitude de variétés et de belles plantes.

Cette troisième édition a évidemment tenu ses promesses, avec toujours et encore, en filigrane, créer du lien.

Internet rassemble virtuellement.

Oui, il diffuse. Oui, il prolonge l’idée. Oui, il organise en créant un intérêt commun.

Mais sans volonté humaine, ce formidable lien n’existe pas. Et pourtant, c’est parfois dans de simples petites boutures – ou un vélo, une exposition, une performance, la moustache, le swing ou encore Jean Rochefort – que se créent cette affinité qui nous permet de passer de ce que nous allons faire, à ce que nous avons fait.

Ce fut un joli moment, il y avait les timides, les premières fois, les téméraires, les habitués, les fans de Bernard Pivot, les passionnées et les passionnés, les connaisseurs, ceux qui ne restent que quelques minutes, et ceux qui ne restent que quelques minutes et peut être même une petit heure finalement … Un très bon moment de partage et d’optimisme.

Un merci spécial à nos contributeurs et dealeuses de boutures : Julie du blog My First Box,  Estelle du compte instagram Find & Cherish, Marie du blog Chez vous chez moi et Virginie, créatrice de la marque Mi Avril et surtout acolyte de grignotage en tout genre. L'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL’Atelier x Troc Boutures #3, Marie du blog Chez vous chez moi, octobre 2017 |  L’Atelier 

Le regard des autres / Diary

Le regard des autres.

Il y a peu, je partageais avec vous des images de la campagne réalisée par Julie Tellier pour la collection de bijoux Halo, chez mon amie Julie Guittard, fleuriste aux doigts brillants et aux belles envolées florales.

Une campagne dont la spontanéité a donné une couleur particulière aux images.

Leur saveur réside, en grande partie, dans le naturel de Julie à conduire la séance, et plus que tout dans le caractère improvisé de celle-ci.

L’improvisation – au sens noble du terme – permet de créer une fraîcheur et un regain, dans le moment photographié, d’une incroyable intensité de vie. Elle agit tel un filtre et gomme les imperfections d’un cadrage ou d’un geste, et crée cet incroyable style qu’il est impossible de scénariser ou même de reproduire.

L’improvisation permet aussi d’amener les gens à se découvrir et permet de capter cet élan rare d’une réponse ou d’une attitude spontanée. Une réponse au-delà de notre éducation, de nos peurs et de notre jugement sur nous-mêmes.

Un jugement souvent dur, parfois aux antipodes de l’image que les autres perçoivent de nous ou de l’image que les autres se font de nous. Nous sommes les premiers à nous corseter dans une vision contraignante de nous-mêmes.

Lorsque je regarde les photos de cette campagne,  je les trouve très belles  … même lorsque je regarde celles où j’ai posé.

Je les trouve belles car je ne ne me reconnais pas. Je suis conditionnée depuis toujours à me voir comme une fille plutôt qu’une femme. Mon air juvénile m’a toujours cantonné au créneau de jeune fille, et la vision que j’ai de moi-même est donc arrêtée à un jeunisme qui m’a longtemps complexé plus jeune et qui, aujourd’hui, me surprend encore.

Lorsque je nous écoute parler de nous, je constate que nous sommes souvent nos plus cruels détracteurs. Ce que l’on regarde avec indulgence chez les autres ou que l’on qualifie de beauté pour certains, est souvent quasi irrecevable pour nous.

Et je ne fais pas exception à la règle.

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Collection Halo Printemps- Eté 2017, MULOT Bijoux |  Images Julie Tellier

Les petites choses / Diary

Pour conjurer le sort. Pour accompagner la vie. Les petites choses que l’on se récite gentiment pour se rappeler la vie sous une autre lumière. Et le sourire aux lèvres.

Pour moi, ça commence par des grains de poussière qui jouent le matin, dans la lumière.

Les petits pas dansants du chat qui attend qu’une main le caresse.

Le corps fatigué que l’on glisse dans les draps propres du lit tout juste fait. Le froid qui pique sur les joues, en hiver.

Les petits ronds de lumière sur le mur. Le regard clair des jours de soleil. Le sac qui se balance, aux bouts des doigts, et qui contient ce petit pull si moelleux.

Le t-shirt, à l’envers, du matin.

Les bisous d’une moustache qui pique.

Le crouton de la baguette que l’on croque sur le chemin du retour.

Les yeux rouges après un film si beau.

Les tartines de pain frais et le beurre qui n’en finit pas de fondre.

La première cuillère de la première soupe de légumes de l’hiver.

L’excitation et la porte que l’on ferme, sur le départ d’un beau voyage.

Le frais du matin de la chambre que l’on aère.

La chaleur du lit et le poids de la couette.

Le souvenir oublié qui nous revient, là, maintenant d’un coup, sans raison.

Les éclats de rire qui n’en finissent pas et le souffle qui nous manque …

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A soi / Diary

Je me souviens de ce choix comme d’une évidence, la certitude de prendre une bonne décision et de faire ce qui était bon pour moi.

Un choix complètement à l’opposé de mon quotidien si prévoyant, si calculé. Du long terme bien défini, pour ne pas dire tout tracé.

Et puis, la décision.

Créer mon entreprise, gérer mon activité, travailler sans filet, voir à court terme, sans jamais rien lâcher. La fierté des compliments, les bonheurs des encouragements, les premières ventes aussi.

Du début jusqu’à la fin : penser, choisir, créer, communiquer, vendre et comptabiliser.

Tout à faire et tout à construire. Tant à faire et tant à construire.

S’absorber dans son travail, ne faire plus qu’un et se perdre, peu à peu, dans le prisme de sa passion. Et puis tomber, encore et encore dedans.

Il est finalement assez drôle de se rendre compte que le seul et unique bijou que je ne me sois jamais confectionnée, en huit ans d’existence, ne soit  autre qu’une petite bague faite d’un fil d’or et d’une petite forme stylisée en croix.

J’ai littéralement épousé, je crois, ma passion, mon travail.

Au début, ça ne m’était pas flagrant. Et puis, au fur et à mesure, c’est devenu si réel, tellement présent au quotidien.

Trop réel. Il faut parfois savoir souffler et se dissocier de cette passion bien exigeante, tout en gardant en tête ce que nous impose le métier.

Il m’est bien difficile de savoir,  ces derniers temps, comment conjuguer les deux.

Il me semble, depuis quelques mois, que je souffre davantage de cette exigence quotidienne et de ces habitudes qui place le travail bien en premier. Difficile de changer les automatismes mais peu à peu, je commence à réfléchir différemment et à identifier le geste, la parole ou la pensée qui me va conditionner à revenir sans cesse au travail.

Nous sommes ce que nous faisons, c’est encore plus vrai pour les artisans, et cette limite est si franchissable.

J’essaye de re-apprendre à aimer avant de faire, et surtout de regarder au delà de la limite de mon établi. C’est parfois bien difficile.

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Bague Marigold, Collection Halo |  Images MULOT Bijoux |  Coming soon

Révolution Textile / Mulot B. speak !

Dans révolution, il y a le son ‘rêve’, et quoi de plus joli mot que de pouvoir rêver d’un beau duo avec la très responsable marque ‘La Révolution Textile‘.

Une marque de prêt-a-porté au branding impeccable & labellisé, dont la démarche éco-responsable s’inscrit dans cette prise de conscience qui s’amorce et qui interroge notre manière de consommer.

Une ligne de vêtements réfléchie et humaniste qui défend la logique de proximité, et un retour au savoir-faire maîtrisé et respectueux.

Quand Myriam, fondatrice de la marque, m’a contactée pour participer à la mise en image de sa nouvelle collection, ce fut comme une évidence.

Une collection inspirante et enjouée, aux airs d’escapades ensoleillées et de villégiatures à l’océan, sous le regard de Virginie Sannier, faiseuse de belles ambiances et jolies images.

Une équipée de talents et de bonnes humeurs – Sarah Fekir, MUA au style impeccable, la jeune et jolie Karen aux airs tendres de débutante, et quelques pièces aux coloris pastels de la collection Halo pour compléter les looks décidés par Myriam.

J’aurais l’occasion, bientôt, de vous dévoiler ce moment de travail, sous un ciel sans nuage et un vent de folie, dans une vidéo rythmée par quelques notes inspirées par une célèbre tropézienne ( et avec le concours de mon talentueux webmaster / webdesigner Benjamin Peré ).

En attendant, je vous laisse profiter des chouettes images de Virginie & des jolies pièces intemporelles de la nouvelle collection estivale de La Révolution Textile.

DSC_0584DSC_0606DSC_0430DSC_0469DSC_0148DSC_0614Collection Printemps- Eté 2017, La Révolution Textile |  Images Virginie Sannier

Bouture du dimanche / Green Life

Je suis sortie prendre les rayons et le bon temps de la ville rose. Partager un petit déjeuner tardif et juste parler de tout, et de rien.

Nous sommes parties marcher. Flâner et regarder les oiseaux qui piaillent autour de cette vieille dame qui les nomme un à un. Arthur, Regina, le petit brun. Elle était drôle cette petit dame aux sacs remplis de pain dur et de miettes.

Le retour. Et le plaisir de rentrer à la maison. Poser les clefs, s’arrêter un moment et choisir de s’occuper en rangeant les mille et une choses qui bâtissent notre univers .

Décider sur un coup de tête de peindre en blanc cette planche, dans la cuisine, qui pourrait venir accueillir mes boutures d’hiver.

Abritée de la lumière directe, un emplacement lumineux et suffisamment visible pour les avoir à l’oeil. C’est une place parfaite pour expérimenter quelles techniques de bouturage.

Je me suis décidée à piquer quelques tiges d’un premier pied de ceropegia qui n’en finit plus de se languir. J’ai coupé les 2 tiges tout en longueur sur un minimum de 3 noeuds, et ôté les quelques feuilles entre le premier et le second noeud.

J’ai ensuite, mis en terre le premier noeud de sorte que seuls les noeuds 2 et 3 soient apparents.

Et puis, finalement, je me suis attaquée à la bouture – ou drôlement appelée raquette – de figuier de barbarie que j’avais paresseusement mise à végéter de côté.

Coup de bol, le cal – une sorte de pellicule grisâtre sur la partie tranchée – qui s’est formé, a bien séché. Je l’ai repiqué aux deux tiers de sa taille, dans un mélange de terre et de sable que l’on trouve dans le sud-est, au pied du massif des Maures.  Je la laisse maintenant bouturer à température ambiante.

Wait and see.

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Jardin Hiberné / Green Life

Les grands frimas sont là. Le froid a figé le jardin suspendu et interrompu les repousses du redoux des premiers jours de l’hiver.

Il a gelé le jour et la nuit. La glace a brûlé et roussi les feuilles dodues des succulentes à la silhouette charnue. Il est temps de rentrer et d’abriter ces précieuses discrètes.

La succulente et autres plantes grasses, sont littéralement faites d’eau, leur conférant une sensibilité au gel et à la glace des frimas. Il est donc important, y compris celles qui semblent abritées sur les balcons, de les soustraire aux froidures de l’hiver.

La rigueur des températures met a rude épreuve ces petites plantes, qui puisent dans leur réserve d’eau. Ainsi, il n’est pas rare de récupérer, éparses autour du pied principal, les nombreuses petites feuilles desséchées qui ont servi à nourrir la plante. N’arrosez jamais vos petites protégées quand vient le froid, vous risqueriez de les faire geler.

Mon petit jardin suspendu a naturellement trouvé sa place, dans une petite pièce modérément illuminée et non chauffée, afin de ne pas trop bousculer son développement. Le but n’est pas de relancer sa croissance mais de la maintenir à une température acceptable avant le retour des jours cléments.

La terre doit être laissée sèche durant tout l’hiver afin de créer ce que l’on appelle la pause hivernale nécessaire à la régénération de la plante grasse. Pour que le petit jardin suspendu refleurisse à nouveau, il lui faut obligatoirement cette période d’hibernation.

J’ai profité de cette migration pour enlever les réserves tombées et disgracieuses, les boutures gelées et la mousse qui avait grignoté une partie des pots.

Certaines feuilles tombées au pied avaient commencé à raciner. Je les ai immédiatement mise sur un petit lit de terre, dans une soucoupe, pour les permettre de s’étendre doucement. Histoire de donner un petit coup de pouce à mère nature et à ses jeunes pousses prometteuses, en attendant le retour des beaux jours.

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