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Photo Project #8

Livre. Dévider les histoires comme les écheveaux de fils. Du bout des doigts, suivre les cours de mots et chevaucher les récits multiples de vies écrites.

Voyager de fond en comble et vivre des existences aux couleurs incroyables, parcourir les sens du bout des mots entre les phrases qui se mêlent aux odeurs. Respirer le gout du ciel dans la cour d’un aveu soufflé au creux du lit, pourfendre la peine dans la disparition d’un navire échoué sur le dos d’une baleine ou goûter du bout des lèvres les parfums de lieux secrets où s’échangent objets, rumeurs et libres – courts.

Il est si bon de trouver refuge dans un livre, lorsque nos existences vacillent et que le sens s’effile ou s’étiole le long des inquiétudes et des questionnements. Ils sont toujours de bons conseils et permettent cette respiration qui manque parfois aux décisions de la vie.

Bon dimanche à vous. Évadez – vous.

photo_project_8 photo_project_8(bis)Pour voyager aux creux des mots, au – delà des couvertures » Photo Project « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez livres | Livres . PP#8 © Mulot B.

Photo Project #7

Far Away. Les voyages forment la jeunesse. Ils creusent aussi cette indomptable envie de marcher encore plus loin, un mouvement du flux et du reflux.

Carte Postale était le thème de ce  » photo project « . Je n’ai que très peu d’images de mes voyages. Le nez en l’air, je regarde et je préfère voir l’instant. Mes souvenirs sont fait de sensations, de rencontres et d’objets. Je ne me vois pas voyager autrement.

 » Got get ‘ em Tiger  » fait parti de ces quelques choses que je m’impose à rapporter de ces errances voyageuses. Ramenée lors de mon séjour à Singapore, accompagnée de deux petits avions en bois léger et imprimé, cette carte me rappelle à la chaleur enivrante de ses latitudes.

A l’ombre de la jungle sauvage dans la ville hyper – urbaine, aux sons des oiseaux qui chantent les mouvements de la vie sauvage encore si présente, tout se replace en souvenirs harmonieux. J’ai tant aimé me sentir si démesurément petite et pourtant tellement vivante.

 » Voir  » et  » fouler  » pour la première fois est une drogue douce et si enivrante, qu’il est totalement impossible de ne par rechercher encore et encore cette sensation au travers des voyages.

Plus loin. Encore.

photo_project_7_copyrightMulotBPour retrouvez toutes les errances et autres détours du  » Photo Project « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez d’autres voyages | Carte Postale & Rifle and Paper co . PP#7 © Mulot B.

 

Photo Project #5

Bleu. Les bleus et la mémoire du corps. Cette mémoire qui resurgit parfois au travers de maux. Et si le corps ne guérissait pas aussi vite que le cœur.

Il y a dix – huit ans, j’ai eu un accident de la route très grave. Un choc entre deux voitures et une sortie de route. Et puis, se sentir partir, s’engouffrer dans le pare-brise arrière de la voiture, être éjecté plus loin.

Quel silence ! Toutes les personnes ayant eu des accidents graves vous diront que la fureur du bruit, de la tôle qui se froisse n’existent pas dans ces moments là. Le silence, et le temps qui semble hésiter entre les histoires qui se croisent, les scénarios qui se dessinent et puis l’issue. Elle fut bonne pour moi, pour nous.

Dix – huit ans après, la mémoire du corps se manifeste. Ça tire, ça tend, la douleur se réveille et il faut reprendre le corps en main et remettre d’aplomb ce qui avait été oublié.

Il n’est jamais trop tard pour réparer les choses.

Le thème de ce  » Photo Project  » pour cette semaine est bleu. Un thème que j’ai choisi de traiter de manière plus personnelle, naturellement. Le corps a pris la parole. Il était temps pour moi de clore l’histoire et de boucler la boucle pour s’alléger.

photo_project_copyright_MulotBphoto_project_5_MulotBPour retrouvez tous les camaïeux de bleu du  » Photo Project « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez d’autres couleurs | Bleu . PP#5 © Mulot B.

Photo Project #4

Flou. Brumeux. Indécis. Vaporeux. Vague.

Ces derniers jours, j’ai eu l’impression de regarder la vie derrière la fenêtre d’un train lancé à grande vitesse sur les rails. Cette petite ivresse qui vous prend quand parfois le rythme des choses vous échappe.

Passer l’inconfort des premières impressions, il n’est parfois pas si désagréable de se laisser submerger et de laisser toutes les choses se déroulaient à brides abattues. Au fond, comme beaucoup d’entre nous, me sentir débordée me donne l’impression d’être vivante.

Juste ce qu’il faut. Pour voir les choses devant moi, les accomplir  et les laisser venir à moi d’elles – même, sans trop prévoir. Faire au jour le jour et relever des yeux vagues sur les heures qui s’étirent.

Encore une fois le thème de  » Photo Project  » était particulièrement inspirant pour moi. Une semaine à 100 à l’heure où tout s’est échappé pour revenir à la normale, doucement. Il m’a fallu émerger et retrouver le rythme. Et quoi de mieux que de se synchroniser sur les battements du cœur de  » l’Atelier  » et des filles.

photo_project_4_copyright_MulotBAtelier_Janvier16_copyright_MulotBAtelier_Janvier16_copyright_MulotBPour retrouvez les flous artistiques du  » Photo Project « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez d’autres brumeuses photographiées   | L’Atelier . PP#4 © Mulot B.  | Bague et médaillon Kara collection METIS 2016

Photo Project #3

Histoire de vestiaire. Il y a quelques jours, je recevais dans ma boite aux lettres, une jolie petite paire d’escarpins. Rien de bien émouvant ou d’exceptionnel. Et pourtant !

Cette petite paire d’escarpins, je les ai rêvé longtemps comme beaucoup d’autres jolies chaussures à talons – grands et petits. Mais voila, 35 est une taille difficile à trouver pour de jolies chaussures tellement féminines.

Oui, de jolies petites chaussures tellement féminines où pourraient enfin se loger mes petits pieds.

Et puis les voici, trouvées au hasard d’une recherche, tout veloutées et ce noir si élégant. Je projette déjà leur petits talons, à mes pieds, le jour où j’irais co-signer avec ce monsieur Mulot. Car il parait que l’on co-signe quand on s’engage en couple.

Les jolis escarpins.

Pour ce troisième rendez-vous  » Photo Project « , ce sera donc et vous vous en doutez, le thème  » shoes  » qui sera illustré. Il est bon de reconnaitre que le hasard fait bien les choses parfois.

photo_project_MulotB_copyrightPour retrouvez les autres godillots du  » Photo Projet « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez de quelles autres chaussures on cause  | Shoes . PP#3 © Mulot B.  | Escarpins Haden ASOS

Photo Project #2

La fulgurance du passage de ces premiers jours de l’année 2016 est incroyable. Et pourtant, une impression de lenteur s’éternise dans la lumière qui décroit au fil des heures.

Le monde semble se figer, recroqueviller sur lui -même à mesure que les températures baissent. L’hiver approche et s’installe dans le fond de l’air et dans la lumière froide des matins en brume. Les toits de Toulouse pâlissent sous le vernis du crachin.

J’entame ce nouveau rendez – vous du challenge  » Photo Projet  » sur le thème   » bois « . Je suis une fille des villes par défaut, battre la campagne et marauder à la récolte comme lorsque j’étais enfant, me manque terriblement parfois.

Il n’empêche que la balade du dimanche s’est transformée en marivaudage au marché et promenade dans la ville rose. Sous une petite pluie glacée et entre 2 nuages gris, quelques courses pour grappiller des légumes & une ou deux branches d’ilex aux fruits mûrs.

Et au retour de cette sortie dominicale, la chaleur d’un café bien chaud et une tasse de thé bien citronnée,  et savourer le ronron chaleureux de la maison. Et se rendre compte de la chance d’avoir un endroit bien à soi.

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Pour retrouvez toutes les balades du  » Photo Projet « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez de quelles autres manières on se réveille  | Bois . PP#2 © Mulot B.